JAHAM Cette famille martin!quaise, dont un rameau habitait Sainte-Lucie au 18e siècle, était issuë d*un des premiers habitants francais des Antilles. D'origine sans doute modeste, ce personnage se distingua de ses semblables par ses talents et son activité. Il fonda une nombreuse lignée, dont certains membres furent anoblis;:: au 18 siècle. Les armes portées par la famille de Jaham sont: de gueules à la fasce d'argent accompagnée de trois étoiles de même (1). I. Jean Jaham dit Yerpré, devenu par la suite Jaham de Verprè, naquit vers 1610 à Saint-Mars des Prés en Poitou (2). Il s'embarqua au Havre, le 9 mai l635, à destination de Saint-Christophe (3). Il s'attacha à Jacques Dyel du Parquet, officier à Saint-Christophe qui fut par la suite gouverneur et propriétaire de la Martinique; il combattit pour celui-ci à Saint-Christophe, à la Martinique et à la Grenade (k) • Nommé capitaine de milice, puis premier capitaine d'infanterie de la Martinique, il siégeait au conseil supérieur avant la réforme de 1675 (5)- Il Fecut des concessions de terres dans les régions du nord et du nord-est de la Martinique (6). Jean Jaham de Verprè semble être mort en 1685 (7). Il s'était marié deux fois. De sa premiere femme, Marie Deville, qu'il épousa probablement en France, il eut au moins cinq enfants nés entre l6i+3 et 1653 (&)• Sa deuxieme femme, Francoise Massé, était née vers l637 à l'Ile de Ré en Poitou, et elle mourut au Marigot de la Martinique le 19 octobre 1700; ses parents, Francois Massé et Marie Hurault, habitaient la Martinique dès avant 1660 (9). De ce mariage,-au moins trois enfants sont nés entre 1660 et 1670 (10). Nous ne mentionnerons ici que trois fils du premier mariage et deux fils et une fille du second mariage: 1 . Jean Jaham de Verpré, lieutenant de milice, qui épousa Catherine Poret de La Garenne (fille d'André Poret de La Garenne, capitaine de milice, un des signataires de la prise de possession de la Martinique par la France en l635? et Catherine Girault), d'où au moins un fils né en 1687 et trois filles nées en 1685, en 1692 et en 169-U; il faudrait peut-être ajouter f,Marie Thérèse Jaham Verpré" qui est nommée dans un acte à Sainte-Lucie comme femme d!André David Riché et mère d1 autre André David Riché; celui-ci a été inhumé à la Soufrière de Sainte-Lucie, le 12 aout 1755; dans l'acte il est dit agé dTenviron 30 ans et habitant de la Grande-Anse à la Martinique (11). 2. Francois Jaham du Pré, qui suit. 3. Jacques Jaham des Prés, né vers 1652, qui fut lieutenant de milice et receveur des droits à Saint-Pierre, et qui épousa Adrienne Dyel de Graville (fille d'Adrien Dyel de Graville, capitaine au régiment de Normandie, et Adrienne Dyel de Vaudroque), d!où au moins trois enfants: (1 ) Jacques Jaham des Près, avocat au parlement, et conseiller au conseil supérieur de la Martinique; (2) Marie Thérese Jaham des Prés, qui épousa Francois Boureau de La Chevalerie; une de leurs filles épousa en 173-4- Gaspard Tascher de La Pagerie et fut la grand'mère paternelle de l' Impératrice Joséphine; (3) Marie Angélique Jaham des Prés, née au Carbet le 5 novembre 1693, qui y épousa, le 6 avril 1715, Louis Alexandre Le Pelletier du Gand, capitaine de milice, d'où postèrité à Sainte-Lucie (12). i|. Jean-Baptiste Jaham des Fontaines, né vers 1662, capitaine de milice, puis lieutenant colonel d'un régiment de milice, qui épousa 1 en 1685 Jeanne Gobert (fille de Jean Gobert et Francoise Ferry) qui mourut en couches en 1703? et 2e Marguerite de Lagarrigue (fille de Jean de Lagarrigue, capitaine à Saint-Christophe, et Elisabeth Rossignol); un fils du premier mariage et deux fils du second furent anoblis en 177U; dfun autre fils du premier mariage, Jean-Baptiste Jaham de Plainval, né en 1702, capitaine de milice, est issue une branche de Q la famille de Jaham subsistante au 20 siècle (13). 5. Pierre Jaham des Rivières, né vers 1666, capitaine de milice, qui épousa en 1712 Marie Dorothée Dyëè de Graville (fille df Adrien Dyel de Graville et Marie Boncachard); un fils de ce mariage, Francois Jaham de Verprè, est 1!auteur d'une "branche da la famille de Jaham subsistante au 26 siècle (li+). 6. Anne Jaham de Verprè, née vers 1663 au Marigot, qui y épousa, le 6 février 1679, Guillaume Francois Rolland de Vaux, capitaine de milice puis lieutenant de roi de Marie-Galante, dT où postèrité à Sainte-Lucie (15). II. Francois Jaham du Prè naquit vers 16U5 (16). Il habitait au Marigot de la Martinique, où il fut enseigne de milice, puis lieutenant (17). Il mourut avant 1701 (18). Il épousa Francoise Le Moyne (née vers 1657, morte à la Grande Anse (Martinique) le 21 septembre 172i+) (19). De ce mariage sont nés au moins trois fils et trois filles (20). Les fils étaient: 1 . Francois Jaham du Prè, lieutenant de milice, né au Marigot le 25 septembre 1676, y marié le 8 janvier 1703 à Marie Thérese Leconte (fille de Nicolas Leconte, lieutenant de milice, natif de Paris, et Francoise Gobert, native de la Martinique); on ne connait qu'une fille de ce mariage (21). 2. Louis Jacques, né en 1678, qui semble être mort jeune (22). 3. Hyacinthe Ignace Jaham de Beauprè, qui suit. III. Hyacinthe Ignace Jaham de Beauprè naquit à la Grande Anse de la Martinique le 25 mars 1687 (23). En 1727 son habitation à la Grande Anse subit des pertes à la suite d'un tremblement de terre (2-+). Un peu plus tard il était un des planteurs de la Martinique qui quittèrent cette ile pour sfétablir dans la nouvelle colonie de Sainte-Lucie (25)• H était capitaine de milice (26). Il mourut avant février 1757, probablement à Sainte-Lucie (27). Ignace Jaham se maria deux fois. Il épousa 1 à la Grande Anse, le 30 octobre 1716, Angélique Asselain (née à la Grande .Anse le 7 D^in 169U, fille de Jean Asselain de La Rivière et Marguerite Fournier) (28). Il épousa 2e à la Grande Anse, le 26 octobre 1723, Anne Fayolle (née à la Grande Anse le 11 août 1706, fille de Joseph Fayolle des Champs et Marie de La Cuisse) (29). Du premier mariage il eut au moins une fille: 1 . Marie Francoise Jaham de Beauprè, née vers 1718 à la Grande Anse, morte à la Soufrière le 7 mars 1769 (30). Slle épousa 1e Jacques Charles Fleury (de qui elle eut une fille, Marguerite Félicité Fleury, née vers 17^4-9, qui épousa à la Soufrière en 1766 Dominique Le Pelletier d1Arragon) (31)- Elle épousa 2e à la Soufrière, le 22 février 1757, Michel Croiset (de qui elle eut une fille, Marie Henriette Croiset, née à la Soufrière, héritiere d'une terre à l'Anse Mamin de la Soufrière, qui épousa 1 à Choiseul, le 13 décembre 1773, Jean-Baptiste Ricard, et 2" à la Soufrière, le 8 novembre 1785, Guillaume de La Balmondière) (32). Du second mariage d'Ignace Jahan de Beauprè sont nés plusieurs enfants: 2. Jean-Baptiste, qui suit. 3. (probablement) Jean-Baptiste Jaham du Piton, lieutenant de milice, habitant de la Soufrière, où il mourut le 3 mai 1776 (33). i+. Marie Rose Jaham de Beauprè, née à la Soufrière, morte avant 1775, qui épousa au Carénage (Castries), le 20 août 1769, Charles Prançois Guesneau (ou Quesneau), conseiller du roi, notaire royal, substitut du procureur du roi à Sainte-Lucie, plus tard lieutenant du sénéchal (34)• 5. Marie Iphigènie Joseph Jaham de Beauprè, née à Sainte-Lucie, morte avant 1788, qui épousa à la Soufrière, le 20 (alias le 28) septembre 1765, Jean-Baptiste Paul Le Pelletier de Saint-Rèmy, officier de milice et planteur à la Soufrière (d'où deux filles mariées toutes les deux en 1788 aux deux frères Jean-Baptiste Le Curieux Belmar et Louis Le Curieux Monlouis) (35). 6. (probablement) Marie Joseph Jaham de Beauprè, née vers 1740, morte à la Soufrière en 1787, épouse de Paul Prevost (36). (Elle pourrait être la même que la précédente,) 7. Marguerite Henriette Jaham de Beauprè, femme de Jacques Martin des Sources (37). IV. Jean-Baptiste Hyacinthe Ignace Jaham de Beauprè naquit vers 1723 (38). Il suivit son père à Sainte-Lucie, où il hérita sans doute de lfhabitation que celui-ci y avait créée. En 1770 sa terre au quartier de Choiseul avait une superficie de 73 carrés; elle était située sur les confins du quartier de la Soufrière, ayant pour limites la rivière de lfIvrogne au nord et la route reliant les "bourgs de Choiseul et de la Soufrière à l'ouest (39). Capitaine de milice, il commandait le quartier de Choiseul (-40). Il mourut à Choiseul le 15 octobre 1773 (U1 ). Il avait épousé au Francois (Martinique), le 26 septembre 17-U7. Dorothée Le Breton (née vers 1726 à la Martinique, morte à la Soufrière le 26 décembre 1762) (i+2). Du mariage de Jean-Baptiste Hyacinthe Ignace Jaham de Beaupré et Dorothée Le Breton sont nés les suivants: 1. Jean-Baptiste Jaham de Beaupré, baptisé à la Soufrière le 1er juillet 1752, mort à la Soufrière en 1787 (k3) • Son nom ne figure pas dans les listes des propriétaires de terres à Sainte-Lucie en 1783 et 1786. 2. Antoine Jean-Baptiste, baptisé à la Soufrière le 2k juin 1756: il pourrait bien être le sieur Jaham du Pré, habitant de la Soufrière, qui acquit, le 8 janvier 1780, des mains de Dominique Le Pelletier d'Arragon, une terre dans les hauteurs de lTAnse Jambon au quartier de la Soufrière; il revendit cette terre, le 4 mai 1784, à Rémy Le Breton (44). II était le seul Jaham à signer l'Adresse des planteurs de Sainte-Lucie au gouverneur, M. de Damas, en 1791 (45). Il était probablement le dernier membre de la famille de Jaham à Sainte-Lucie. 3. Marie Rose Jaham de Beaupré, qui se maria trois fois, Elle épousa 1e Louis Guino (ou Quino), conseiller du roi, substitut du procureur du roi à Sainte-Lucie (46). Slle épousa 2 e Charles Prançois Guesneau (ou Quesneau), conseiller du roi, notaire royal, lieutenant du sénéchal de Sainte-Lucie (veuf de sa tante Marie Rose Jaham de Beaupré — voir ci-dessus) (47). Elle épousa 3 à Castries, le 29 mai 1786, Clair Dujon, planteur à Castries (dfou descendance) (48). 4. Dorothée Jaham de Beaupré, baptisée à la Soufrière, le 31 août 1762 (49). Note: Il ne faut pas confondre les Jaham de Beaupré et les Bouin de Beaupré, qui étaient aussi représentés à Sainte-Lucie. Le "Beaupré1* qui figure dans la liste de propriétaires à Castries vers 1786 est Pierre Jourdain Bouin de Beaupré, dont le fils Pierre Prançois Bouin de Beaupré possède des terres à Dauphin et à Dennery dans la première partie du 19e siècle. (50). Les notes suivantes contiennent une indication des sources, ainsi qu'un certain nombre de renseignements supplémentaires. (1) Arnaud, Repertoire de généalogies (1978-1982) II, 223; A. de Jaham, Tableau de la descendance de Jean-Baptiste Jaham, sieur de Verprè (c. 1991). (2) Petitjean Roget, Le Gaoulè (1966), 60; Petitjean Roget, La société d'habitation (1980), 5^6; Petitjean Roget et Bruneau-Latouche, Personnes et familles (1983), 2^8, 530; Du Motey, Guillaume d'Orange (1908), 126, 175. Il s'agit de Saint-Mars des Près au canton de Chantonnay en Vendee; ces deux communes ont été réunies en 196k (Le Monde, 16.7.1961+). (3) Petitjean Roget (1966), 60; Petitjean Roget (1980), 5-4-6; Petitjean Roget et Bruneau-Latouche (1983), 530. Dans l'acte d'engagement il est appelé "Jean Jeham dict Vertprey". (k) Petitjean Roget (1966), 60; Petitjean Roget et Bruneau-Latouche (1983), 530. I. Guet semble s'être trompé en disant, dans son livre sur Francois de Collart, publié en 1893, aue Jean Jaham de Verprè (qu'il dit originaire de Valmont) fut dirige sur Dieppe en l637 par Du Parquet qu'il avait connu officier au: régiment, à Picquigny en Picardie. (5) Du Tertre, Histoire générale des Antilles (1667-1671) I, 3U3, 565; III, 151-152; IV, 79; Du Motey (1908), 197; Petitjean Roget (1966), 60 ; Petitjean Roget (1980), 5^6. Il était officier de milice des avant 1 Gkh st lieutenant avant 1650; par la marque (trois "V" entourés d'un cercle) qu! il apposait sur les documents à cette époque, nous constatons qu'il ne pouvait pas signer son nom, mais il dut apprendre par la suite à écrire au moins le nom uVerprèî! qui figure plus tard comme sa signature sur divers actes à la Martinique (Du Tertre (1667-1671) I, 3U3; Petitjean Roget (1980), 5^6, 817; Registres paroissiaux de la Martinique). Le 2i± novembre 1656 à Dieppe, î!Jean Jeham, sieur de Verprè, capitaine d'une compagnie francaise entretenue de 1!isle de Martiniaue" donna procuration à quelqu'un pour retirer du petun (tabac) d!un navire et pour distribuer le produit à La Rochelle, a Nantes et à Dieppe (Petitjean Roget (1980), 5U6). Sn 1660 "Mr de Verprè11 habitait au Précheur (à l'actuelle Anse Belleville) ou il était un des deux capitaines du quartier; chez lui vivaient sa femme, six enfants, une "sauvagesse" (caraïbe) et 17 esclaves grands et petits (Petitjean Roget et 3runeau-Latouche (1983), 3). Sn 1670 "Jean Jaham Sieur de Verprè Capitaine" avait au moins deux terres: une au Marigot au bord de mer. large de U-00 pas et haute de 2t-|00 pas, où il cultivait la canne à sucre et les vivres (on estimait que cette terre pouvait produire 100 OOO livres de sucre par an): et l'autre à Basse-Pointe, au bord de mer et avec les mêmes dimensions que la première, mais sur celle-ci il ne produisait gue des vivres en 1670 "bien que cette terre soit capable de produire le sucre et 1!indigo (Petitjean Roget et Bruneau-Latouche (19#3), 126, 132). En 1680 "Jean Jaham Sieur de Verpré" était encore capitaine de la compagnie de milice du Marigot et ,!premier capitaine d'infanterie en cette Isle Martinique"; il habitait au Marigot avec sa seconde femme, leur dernier fils, un Petitfils, trois "blancs adultes dont un était charretier et un autre "faiseur d'essentes", un mulâtre qui était charpentier, et 81 esclaves, tandis qu'un autre fils issu de son premier mariage était enseigne de milice au Marigot où il avait une habitation où il vivait avec sa femme, leurs trois enfants et Uj- esclaves (Petitjean Roget et Bruneau-Latouche (1983), 21+8). (7) Petitjean Roget (1980), 5^6. On voit dans les registres du Marigot qu'en novembre 1680 Jean Jaham de Yerpré était parrain d'un de ses petitsfils, mais qu'en décembre 1685 sa femme est dite "veuve de Monsieur de Verpré vivant premier capitaine de cette isle". (8) Le mariage de Jean Jaham de Verpré et Marie Deville se fit "sans doute en France à 1Toccasion d'un des voyages qu'il a faits pour le compte de du Parquet afin de recruter des engagés" (Petitjean Roget (1980), 937). On ignore l'origine de Marie Deville. Registres paroissiaux de la Martinique; Du Tertre (1667-1671) HI, 207; Hayot, Les officiers du conseil souverain (196I+), 162; Petitjean Roget (1980), 937; Petitjean Roget et Bruneau-Latouche (1983), 2i+8, 532, 624; Bruneau-Latouche, Cinq siècles (1992), 14-47. La seconde femme de Jean Jaham de Verprè était poitevine et même vendéenne, comme lui. Son père, Prançois Massé, né vers 1ô1i+ à Beauvoir près des Sables d!Olonne, était déjà en 1660 voisin de son beau-fils Jaham au Précheur de la Martinique, et par la suite il accompagna celui-ci au Marigot où leurs terres étaient contigues. (Une rivière qui bornait sa terre porte encore son nom.) Massé était (parait-il) de famille protestante. Qualifié par le Pere du Tertre honnête homme et l'un des principaux de' son quartier, il devint lieutenant de milice. Il était un des meneurs d'une révolte des habitants contre la Compagnie en 1665-1666; s'étant rendu, il fut un moment emprisonné sur un navire, puis relaché. Il avait épousé, sans doute en France, Marie Hurault (ou Hérault), née vers 1611 ; ils ont eu Francoise, née vers l637 à I1Ile de Ré en Poitou, qui fut la seconde femme de Jean Jaham de Verprè, et Jean, qui épousa une fille du premier mariage de Jean Jaham de Verprè et en eut un fils, Francois Massé, dit Beauvoir, né en 1668, mort en 1706, qui épousa en 1688 Marthe Adenet, d'où postèrité. Sources (Massé): Petitjean Roget (1980), 937, 975, 1258, 1260; Petitjean Poget et Bruneau-Latouche (1983), 3, 126, 250, 528, 62I4: Bruneau-Latouche (1992), UU7, ^9; -Du Tertre (1667-1671) IU, 207. (10) Pour la descendance complète en ligne masculine, ainsi qu'une partie de la descendance en ligne féminine des deux mariages de Jean Jaham de Verpré, voir le tableau mentionné dans la note 1• Voir aussi Hayot (196^), 162; Petitjean Poget et Bruneau-Latouche (1983), 530-533; Bruneau-La touche (1992), 14.7-4157. (11) Hayot (I96I4.), 162; Petitjean Roget et Bruneau-Latouche (1983), 531, 669; Bruneau-Latouche (1992), khi-Uhô. (12) Hayot (196U), 161-162; Petitjean Roget (1966), 60, 157; Taillemite, Inventaire analytique ..• CSA (1967), 151, 191, 195, 200, 212, 263; Petitjean Roget et Bruneau-Latouche (1983), 286, 41-70, 531-532, 592; Bruneau-Latouche (1992), Uh9-k50. (13) Thounens, Almanach des colonies 1790, 85; Borel d'Hauterive, Annuaire de la noblesse 1868, 393; Hayot (I96I4), 162; Petitjean Roget (i960), 60, 86; Taillemite (1967), 306: Petitjean Roget et Bruneau-Latouche (1983), 532; Séréville, Lettres de chancellerie, in Centre de généalogie et d'histoire des Isles dfAmérique, cahier 35 (1991), 19; Bruneau-Latouche (1992), 2+50-U51 , 502, 5hU* Voir aussi le tableau cité dans la note 1 . (11+) Registres paroissiaux de la Martinique; Hayot (1961+), 162; Petitjean Roget (1966), 87; Petitjean Roget et Bruneau-Latouche (1983), 21+8, -469, 532-533; Bruneau-Latouche (1992), 1+51 . Voir aussi le tableau cité dans la note 1 . (15) Registres paroissiaux de la Martinique; Hayot (1961+), 162; Petitjean Roget et Bruneau-Latouche (1983), 299, 533, 691 ; Bruneau-Latouche (1992), -+51 • (16) Petitjean Roget et Bruneau-Latouche (1983), 2.48, 531 ; Bruneau-Latouche (1992), -4-4-8. (17) Petitjean Roget (1980), 937; Petitjean Roget et Bruneau-Latouche (1983), 2l+8, 531; Bruneau-Latouche (1992), -4-4-8. En 1680 il était enseigne de la compagnie de milice de son père, et il avait son propre établissement au Marigot, où il résidait avec sa femme, leurs trois enfants et 11+ esclaves (Petitjean Roget et Bruneau-Latouche (1983), 21+8). (18) Petitjean Roget et Bruneau-Latouche (1983), 590. (19) Petitjean Roget et Bruneau-Latouche (1983), 2-48, 531, 590. Nous ignorons l'origine de Françoise Le Moyne. A-t-elle été épousée par François Jaham du Pré pendant un voyage de celui-ci en France? Appartenait-elle à la famille de Charles Le Moyne, né vers 161+6, ou à celle de Gilles Le Moyne, né vers 1650, aui vivaient à la Martinique en 1661+ (Petitjean Roget et Bruneau-Latouche (1983), 67, 92, 590)? Etant veuve de Francois Jaham du Prè, Francoise Le Moyne se remaria à la Grande Anse, le 26 septembre 1700, avec Pierre Labbé, dit Crochemore, natif de Fécamp en Normandie (Petitjean Roget et Bruneau-Latouche (1983), 590). (20) Registres paroissiaux de la Martinique; Bruneau-Latouche (1992), l|i+8-!|2+9; Petitjean Roget et Bruneau-Latouche (1983), 531. (21) Registres paroissiaux de la Martinique; Petitjean Roget et Bruneau-Latouche (1983), 22+9, 293, 501, 531, 57k; Bruneau-Latouche (1992), 2+2+8. Il naquit le 25 et fut "baptisé le 29 septembre 1676. (22) Petitjean Roget et Bruneau-Latouche (1983), 22+8, 531; Bruneau-Latouche (1992), 2+i+8. (23) Petitjean Roget et Bruneau-Latouche (1983), 531; Bruneau-Latouche (1992), 2+2+8. (21+) Bruneau-Latouche, Apres le tremblement de terre de .. . 1727, in Centre de généalogie et d'histoire des Isles d'Amérique, cahier 38 (1991 ), 171. les dégâts qu'il subit furent évalués 2000 livres; en outre il perdit 9200 plants de cacao. (25) Petitjean Roget et Bruneau-Latouche (1983), 531: Bruneau-Latouche (1992), -+2+-S. Son nom ne figure pas sur la carte de Sainte-Lucie dressée avant 171+6, mais plusieurs habitations marquées sur cette carte ne portent pas le nom de leur propriétaire. (26) Registres paroissiaux de Sainte-Lucie; Bruneau-Latouche (1992), 1+1+8. (2?) Registres paroissiaux de Sainte-Lucie; Bruneau-Latouche (1992), 448. (28) Petitjean Roget et 3runeau-Latouche (1983), 358, 531; Bruneau-Latouche (1992), 448. Jean Asselain de La Rivière, né vers 1630, habitait le Marigot en 1680 avec sa femme, leurs trois enfants, et quatre esclaves; il mourut a la Grande-Anse le 23 avril 1700, laissant plusieurs enfants (Petitjean Roget et Bruneau-Latouche (1983), 253, 358). Sa femme, Marguerite Poumier, naquît a Saint-pierre vers 1655 et elle mourut à Grande Anse le 20 mars 1711; elle était une des filles de Pierre Fournier, né vers 1604, habitant de la Martinique dès avant 1661, vivant en 1680, et sa femme Catherine Le Vasseur, née vers 1624 (Petitjean Roget et Bruneau-Latouche (i 983), 17, 55, 62, 250, 253, 480, 605). (29) Bruneau-Latouche 41992), 448; Petitjean Poget et Bruneau-Latouche (1983)- 473, 531. Pierre Fayolle, greffier au parlement de Grenoble, épousa Marguerite Magny et en eut Joseph Fayolle des Champs qui naquit vers 1664 à Grenoble, paroisse 3aint-Kugu.es; celui-ci émigra à la Martinique où il épousa au Précheur, le 15 janvier 16S2, Marie de La Cuisse; celle-ci, née au Précheur vers 1669, morte a Grande Anse le 18 avril 1708, était la fille de Jean de La Cuisse, né vers 1620, habitant de la Martinique dès avant 1661, établi en 1680 au Précheur avec sa femme, deux enfants, un jeune mulâtre et dix esclaves; Jeanne Herman, femme de Jean de La Cuisse et mère de Marie, naquit vers 1628 et elle mourut au Précheur le 27 février 1685; elle était peut-être originaire de Basse-Bretagne (Petitjean Roget et Bruneau-Latouche (1983), 6, 51, 128, 12+!]., 266, 276, 473, 520, 541). • (30) Registres paroissiaux de Sainte-Lucie. (31 ) A. de Jaham, Tableau de la descendance de Jean-Baptiste Jaham, sieur de Verprè: Registres paroissiaux de Sainte-Lucie; Bruneau-Latouche, Sainte-Lucie (i 989), 269. (32) Registres paroissiaux de Sainte-Lucie; Bruneau-Latouche (1989), 268, 275, 279. Michel Croiset (fils de Joseph Croiset, hourgeois de Bordeaux, et Suzanne Laray) naquit à Bordeaux, paroisse Saint-Rèmy '-¦; il mourut avant déc em or e 1773* Jean-Baptiste Ricard (fils de Pierre Ricard et Elisabeth Hervé) naquit à la Grenade, paroisse Saint-André, vers 1742. Guillaume de La Balmondière (fils d'Antoine de La Balmondière et Marie Renée Ricard) naquit à la Grenade, paroisse du Marquis. (33) Registres paroissiaux de Sainte-Lucie. (34) Registres paroissiaux de Sainte-Lucie; Bruneau-Latouche (1989)° 254, 259- Gilles Guesneau, ëomtrô-leur des aides de la ville et du département de Bellême en Perche, épousa Marie Foucher de Prémont, de qui il eut Charles Francois Guesneau, né à Saint-Pierre?-sur-Dives en Normandie, notaire royal à Sainte-Lucie; lorsqu'il épousa Marie Rose Jaham de Verpré il était veuf de Louise Francoise Lemot. et il v 7 devait encore se marier au Carénage (Castries), le 26 mai 1775, avec une nièce de sa seconde femme, nommée aussi Marie Rose Jaham de Beaupré. Il mourut avant le 9 mai 1786 (date de remariage de celle-ci). (35) Registres paroissiaux de Sainte-Lucie; Petitjean Roget et Bruneau-Latouche (1983), 592; Bruneau-Latouche, Généalogie Le Curieux (1990), 30. (36) Registres paroissiaux de Sainte-Lucie. (37) A. de Jaham, Tahleau de la descendance de Jean-Baptiste Jaham, sieur de Verprè. (38) Selon son acte de décès, il était âgé dTenviron 50 ans. (39) Bruneau-Latouche (1989), 95. En 1783 la plus grande partie de cette terre formait une sucrerie de 53 carrés aux mains du sieur Le Pelletier d'Arragon, et le reste était au nom de Noel Tiffagne (Bruneau-Latouche (1989), 186, 189). (ko) Registres paroissiaux de Sainte-Lucie. (14-1 ) Registres paroissiaux de Sainte-Lucie; Bruneau-Latouche, Généalogie Le Curieux (i 990), 96. (¦-42) Bruneau-Latoiïche (1990), 96; Bruneau-Latouche (1992), kUQ; Registres paroissiaux de Sainte-Lucie. (i+3) Registres paroissiaux de Sainte-Lucie. Selon son acte de décès à la Soufrière, il était natif du quartier de Choiseul, et il avait 37 ans à sa mort. (Lj-k) Registres paroissiaux de Sainte-Lucie; Minutes de notariats de Sainte-Lucie. L*acte de vente du L mai 178a passé devant le notaire Clauzel précise qu'il sTagit d'une "habitation size et située aux hauteurs de lfance Jambon du quartier de la SOuffrière consistant en quatorze quarrès de terre avec les batiments et plantations qui se trouvent dessus, borné dans le haut par lfancienne habitation du dit acquéreur, par ie bas du sieur Lartigue, au nord par les terres de feue Veuve Rachel, et au sud par sieur Petit L'Etang11. Le prix n'est que de 5114 livres. Il semble que cette somme, ou la majeure partie, est due par le vendeur au sieur Le Pelletier d'Arragon, de qui il a acheté cette terre par contrat passé devant le notaire Gentil, le 8 janvier 1780. Il s'agit évidemment de la terre de 1U carrés qui figure sur la liste de Lefort de Latour en 1783 au nom de "Beaupré Sainte Roze"; selon cette liste on y cultive le café et le coton (Bruneau-Latouche (1989), 16U). (--4-5) Adresse des planteurs et citoyens de l'isle Sainte-Lucie à M. de Damas, gouverneur, et à lfassemblée coloniale de la Martinique (1991). (i+6) Registres paroissiaux de Sainte-Lucie; Bruneau-Latouche ( 1989 ), 259 ; Bruneau-Latouche (1992), 108. (i-l-7) Registres paroissiaux de Sainte-Lucie; Bruneau-Latouche (1989). 259; Bruneau-Latouche (1992), 108. Voyez la note 3i+. (1l8) Registres paroissiaux de Sainte-Lucie: Bruneau-Latouche (1989)5 161, 2o1; Bruneau-Latouche (1992), 108. (U9) Registres paroissiaux de Sainte-Lucie. (50) Lefort de Latour, Description générale (1787, imprimée 1883); Bruneau-Latouche (1989), 257; Public Record Office, GO 253A; GO 253/7* ADDITIONS A I/ARTICLE J AHAM Nous relevons, dans un article de Monsieur Pierre Molinard dans Bakoua ~ Bulletin de liaison des descendants de Jean Jeham dict Verprey, N° 17 (janvier 2007), les détails suivants concernant la branche Beaupré: Marguerite Henriette (III.7) naquit en 1739 et mourut en 1801. Jean-Baptiste (IV) naquit en 1730. Après la mort de sa femme Dorothée Le Breton il "a eu ensuite un fils avec Marie Françoise, une mulâtresse libre. Ii a déclaré ce fils sous ie nom de François Martin Beaupré, sans reprendre le nom de famiIle Jabam. François Martin Beaupré (né après 1762 et décédé à Fouras en Charente le 17/09/1842) s'est installé en Métropole, d'où une descendance. Marié à Marie Françoise Giraud, ils ont eu neuf enfants, quatre garçons et cinq filles, tous nés à l'Ile d'Aix en Charente." [Monsieur Molinard déclare qu'il ne connait pas Ia suite de cette descendance.] Le No 18 de Bakoua contient un article d'Ian de Minvielle-Devaux et Pierre Molinard sur Ies Jaham de Sainte-Lucie. Nota: On a longtemps cru que Jean Jaham, dit Vertpré, était venu aux Antilles comme serviteur engagé, mais de récentes recherches ont démontré qu'il voyageait à son propre compte. (Bakoua).