LE PELLETIER La famille Le Pelletier, dont une branche passa de la Martinique à Sainte-Lucie au 18e siècle, était originaire de Basse-Normandie. Elle portait pour armes: d'or au chevron d'azur chargé de trois roses du champ et accompagné en chef de deux molettes de gueules et en pointe d'un lion de meme (1). I. Julien Le Pelletier naquit vers 1596 à Mortain, au diocèse d'Avranches en Normandie; malgré son grand age il vint à la Martinique en 1676 pour soutenir son fils dans un procès qui l'opposait à un certain Duféal; "ayant fait laver son fils de toutes les calomnies dont il était victime" Julien mourut au Carbet le IO septembre 1678 (2). On ignore le nom de sa femme de qui il eut le suivant. II. Pierre Pelletier ou Le Pelletier naquit vers 1620, à Paris selon sa lettre de réception de 1666, mais à Mortain selon d'autres documents (3). Le 20 février 1666 il fut recu dans la confrérie Saint-Louis, jurande de "la marchandise de mercerie, grosserie, de draps d'or, d'argent & soye, & jouaillerie" de Paris (4). La meme année il passa à la Martinique où il fut commis de la compagnie des Indes occidentales, puis receveur et garde-magasin général de la compagnie par brevet du 8 juillet 1672 (5). Le 7 juin 1675 il fut nommé capitaine de milice à la place de son beau-père qui était récemment mort (6). Le 28 septembre 1683 il fut nommé par le roi conseiller au conseil supérieur de la Martinique; il y siégea jusqu'à sa mort, qui eut lieu à Case-Pilote le 8 juin 1698 (7). Pierre Le Pelletier épousa vers 1671 Marie Jourdain (née à Case-Pilote le 6 janvier 1655, y morte le 28 octobre 1700, fille de Richard Jourdain Dubois, capitaine de milice, planteur sucrier au Carbet, et sa première femme Catherine d'Arragon) (8). Parmi les enfants de Pierre Le Pelletier et Marie Jourdain nous mentionnerons: 1. Pierre Le Pelletier Grandair (1678-1744), capitaine de milice, chevalier de l'ordre de Saint-Louis, époux de Francoise Angélique Collard, d'où un fils, Pierre Le Pelletier Grandair, capitaine de milice, chevalier de Saint-Louis (9). 2. Michel Jacques Le Pelletier des Ravinières (1684-1757), capitaine de milice, dont la seconde femme, Elisabeth Bénard du Rocher, fille d'un intendant des Iles du Vent, lui donna plusieurs fils dont au moins un devint chevalier de Saint-Louis, et un autre fut l'auteur d'une branche de la famille Le Pelletier qui rentra en France où elle subsistait au 19e siècle (10). 3. Louis Alexandre Le Pelletier Dugand, auteur de la branche de Sainte-Lucie, qui suit. 4. Marc Antoine Le Pelletier du Clary (1692-1771), capitaine de milice, qui prit part à l'expédition de Champigny contre les Anglais à Sainte-Lucie en 1722; il épousa, le 26 janvier 1717, Marie Luce Lestibaudois de La Vallée, d'où un fils, Gilbert Charles Rigobert Le Pelletier du Clary, capitaine de milice, chevalier de Saint-Louis, auteur d'une branche de la famille qui subsiste de nos jours (ll). 5. Marie Francoise, née vers 1675, morte en 1735, qui épousa à Case-Pilote, le 15 février 1695, Louis Duprey, capitaine puis colonel de niilice, anobli en 1721, d'où la famille Duprey représentée à Sainte-Lucie au 18e siècle (12). III. Louis Alexandre Le Pelletier Dugand naquit à Case-Pilote le 14 avril 1690 (13). En 1717 il est dit officier de milice; plus tard il devint capitaine de milice (14). Il possédait une habitation au Carbet; lors du tremblement de terre de 1727 les dégâts subis par cette habitation étaient estimés à 3400 livres (15). Vers 1745 il avait déjà une terre à la Soufrière de Sainte-Lucie (16). En 1770 cette terre appartenait toujours à ses héritiers; sa superficie était alors de 96 carrés (cette terre passa dans d'autres mains avant 1783) (17). Louis Alexandre mourut à la Soufrière le 30 juin 1761 (18). D avait épousé au Carbet, le 6 avril 1715, Marie Angélique Jaham Després (née au Carbet le 5 novembre 1693, fille de Jacques Jaham Després, lieutenant de milice, receveur des droits à Saint-Pierre, et Adrienne Dyel de Graville, et soeur de Jacques Jaham Després, conseiller au conseil supérieur de la Martinique) (19). De ce mariage sont issus: 1. Jean Baptiste Paul, qui suit. 2. Jean Francois Le Pelletier du Vigneau, né le 14 aout 1728, baptisé au Carbet le 28 du meme mois (20). On trouve son nom deux fois dans la liste des terres de la Soufrière vers 1770: il y a une terre de 35 carrés au nom de "Le Sr Le Pelletier Duvigneau (aux droits de la dame Veuve Gervais)" et une terre de 60 carrés au nom de "Le Sr L'Artigue (aux droits du Sr Le Pelletier Duvigneau") (21). (En 1784 ces terres sont en d'autres mains (22).) Jean Francois vivait encore en 1784; il signa à la Soufrière, le 22 septembre 1784, l'acte de notoriété du décès d'une personne à la Soufrière en 1743 (23). Il épousa avant 1760 Louise Henriette Werdenberg Schonherr (probablement fille de Henri, titré baron de Rhatis, chevalier de Saint-Louis, officier des troupes suisses servant le roi de France aux Antilles, et Marie Francoise Crosnier) (24). Ils ont eu au moins un fils: Louis Francois Le Pelletier du Vigneau, né à la Soufrière le 8 juillet 1760, entra dans la milice comme cadet en 1778, et recut en 1784 une commission de sous-lieutenant (25). En 1789 il était lieutenant de milice à la Soufrière (26). En 1785 il avait une terre de 14 carrés à la Soufrière; il y cultivait le café et le cacao (27). En 1791 il était un des deux membres de sa famille qui signèrent l'adresse des planteurs de Sainte-Lucie au vicomte de Damas (28). Nous supposons que la signature "Le Per Duvigneau fils" qui figure sur une pétition à Sainte-Lucie en 1801 était celle d'un fils de Louis Francois (29). 3. Dominique Le Pelletier d'Arragon, né au Carbet vers 1729 (30). En 1770 on trouve dans la liste des terres de la Soufrière "Le Sr Le Pelletier Darragon (aux droits du Sr St Jours)" (31). En 1783 "Lepelletier Daragon" a une sucrerie de 53 carrés à Choiseul; en 1785 la superficie de cette terre est de 43 carrés (32). En 1788 Dominique est dit "ancien capitaine de milice" (33). H épousa à la Soufrière, le 22 septembre 1766, Marguerite Félicité Fleury (née à la Soufrière vers 1749, fille de feu Jacques Charles Fleury et Marie Francoise Jaham de Beaupré) (34). Ils ont eu au moins une fille: Marie Félicité qui épousa à la Soufrière, le 29 janvier 1788, Anicet Francois de Fauvel Martoulet, natif de Sarlat en Périgord (35). 4. (probablement) Louis Le Pelletier Dugand, habitant de la Soufrière en 1784 lorsqu'il signa, avec Jean Francois Le Pelletier du Vigneau, l'acte de notoriété de décès cité ci-dessus (36). Il signa l'adresse des planteurs à Damas en 1791 (37). 5. Marie Louise, née le 25 mars 1717, baptisée au Carbet le 4 avril 1717 (38). 6. Marie Madeleine, née au Carbet, qui épousa à la Soufrière, le 20 mai 1754, Francois Henri Werdenberg Schonherr, ancien officier des troupes suisses servant le roi de France, devenu propriétaire d'une habitation à la Soufrière, probablement frère de l'épouse de Jean Francois Le Pelletier du Vigneau (39). 7. Elisabeth Félicité, qui épousa Francois Antoine d'Arène, planteur sucrier à Choiseul, d'où postérité (40). 8. Marie Thérèse, née au Carbet, qui épousa à La Soufrière, le 30 mai 1763, son cousin Charles Augustin Duprey de La Janverie, planteur à Sainte-Lucie (41). 9. Marie Ursule, née au Fort-Royal, morte avant 1784, qui épousa à la Soufrière, le 26 juin 1769, son cousin et beau-frère Jean Baptiste Duprey de La Janverie (42). IV. Jean Baptiste Paul Le Pelletier de Saint-Rémy naquit au Carbet le 27 janvier 1722 (43). Il suivit son père à Sainte-Lucie où il avait en 1770 une terre de 33 carrés à la Soufrière (43). Cette terre, qui a gardé jusqu'à nos jours le nom de Saint-Rémy, appartenait en 1784 à ses héritiers qui y cultivaient le café et le cacao (45). Dans son acte de mariage de 1765 il est qualifié "sous lieutenant d'une compagnie de milice du dit quartier de la Soufrière", et dans l'acte de mariage de sa fille en 1788 il est dit "officier de milice" (46). Il mourut avant 1784 (47). Il épousa à la Soufrière, le 28 (ou 20) septembre 1765, sa cousine Marie Iphigénie Joseph Jaham de Beaupré (morte avant 1788, fille d'Hyacinthe Ignace Jaham de Beaupré, capitaine de milice et planteur à Sainte-Lucie, et Anne Fayolle) (48). Hs ont eu au moins un fils et quatre filles: 1. Jean Baptiste Paul, qui suit. 2. Marie Elisabeth, née à la Soufrière, y baptisée le 18 avril 1769, y inhumée le 18 septembre 1796, qui y épousa, le 20 mai 1788, Jean Baptiste Le Curieux Belmar, officier de milice (49). 3. Marie Joseph, née à la Soufrière, y morte en mars 1804, qui y épousa, le 26 mai 1788, Louis Le Curieux Monlouis (frère de Jean Baptiste Le Curieux Belmar (50). 4. Marie Anne Henriette, née vers 1770, marraine à la Soufrière le 5 février 1793, morte le 8 aout 1806 et inhumée le lendemain à la Soufrière, qui épousa Joseph Saint-Martin, habitant de l'Anse-la-Raye (51). 5. Louise Adélaide, née à la Soufrière le 5 mars 1774, qui épousa son beau-frère Jean Baptiste Le Curieux Belmar, veuf.de Marie Elisabeth Le Pelletier de Saint-Rémy (52). V. Jean Baptiste Paul Le Pelletier de Saint-Rémy naquit le 2 mai 1768 et fut baptisé à la Soufrière le 13 juin 1771 (53). Sa signature ("Le Pelletier St Remy") parait sur une pétition à Sainte-Lucie en 1801 (54). Il épousa à la Soufrière, le 3 novembre 1802, Rose Clarisse Lallemand (née au Carbet le 17 juin 1789, fille de Francois Marcel Lallemand, lieutenant de milice, plus tard capitaine dans les gardes nationales de la Martinique et chevalier de Saint-Louis, et Rose Emilie Le Curieux du Rival; Rose Clarisse se remaria à Saint-Pierre le IO mai 1808) (55). Marie Rose Adèle Le Pelletier de Saint-Rémy, qui épousa vers 1820 Jean Baptiste Auguste Crosnier des Vignes, était peut-être née de ce mariage (56). Les Le Pelletier de Saint-Rémy qui subsistaient au 19e siècle étaient, parait-il, issus de la branche du Clary (57). Nous avons rencontré à Sainte-Lucie, entre 1770 et 1850, un certain nombre de personnes du nom de Le Pelletier dont certains pourraient bien appartenir à la famille citée ci-dessus. Une étude des registres conservés à Sainte-Lucie nous permettrait probablement d'en savoir plus. Une personne qui n'appartenait probablement pas à cette famille était Pierre Le Pelletier, fils d'un marchand en Basse-Normandie, qui était veuf d'Elisabeth Autun lorsqu'il épousa à la Soufrière, le 28 juillet 1773, une veuve agée de 21 ans, Clotilde Chenu, originaire de la Grenade (58). Eulalie Cassé, née vers 1743 à la Grenade, veuve de Saint-Omer Le Pelletier, épousa à Choiseul, le ll décembre 1780, Bernard Langer Gaspalon, chirurgien, né vers 1746 au diocèse de Tarbes (59). Parmi les signatures sur une pétition à Sainte-Lucie en 1810 on remarque celle de "Lepelletier St Omer" (60). Lors de la libération des esclaves à Sainte-Lucie vers 1835, "Le Pelletier St Omer" recut une compensation pour la perte de 14 esclaves (61). En 1783 "Lepelletier Furcy" avait une petite caféterie de pres de 9 carrés à Choiseul; en 1786 il ne lui restait que 6 carrés (62). Parmi les signatures sur la pétition de 1810 citée ci-dessus se trouve celle de "Lepelletier Ste Luce" (63). Dans la liste des propriétaires d'esclaves compensés vers 1835 on trouve: n° 657 "Adelaide St Lucie" (15 esclaves); n° 658 "Le Pelletier Ste Lucie" (1 esclaves); n° 659 "Marie Francoise Ste Lucie" (3 esclaves) ; ces noms sont suivis au n° 660 par celui de "Le Pelletier St Omer" cité ci-dessus (64). En 1810 "Lepelletier Dumont" est recensé à la Soufrière; sa maison comprend un homme, une femme et quatre enfants blancs, et 49 esclaves (65). En 1810 "Pierre Lepeletier" est recensé à Choiseul; il est seul, avec dix esclaves (66). Notons enfin qu'en 1846 un certain "Lepelletier Ferdinand" demeure dans la région de Soufrière etc (67). (1) Rietstap, Armorial général (2e édition, 1887) II, 406; Magny, Livre d'Or, registre II (1845), 97. (2) J Petitjean Roget et E Bruneau-Latouche, Personnes et familles (2e édition, 2OOO), 605: E Bruneau-Latouche et C et P Cordiez, 209 Anciennes familles (2002), 715; E Hayot, Les officiers du conseil souverain (1964), 197-198. (3) M Gouyon Guillaume et G Langellier Bellevue, Autour des premiers habitants de Case-Pilote, dans Centre de Généalogie et d'Histoire des Isles d'Amérique, cahier 55 (1996), 73 et annexe; Hayot (1964), 197; Bruneau-Latouche et Cordiez (2002), 715; Petitjean Roget et Bruneau-Latouche (2000), 605. Son nom figure sous la forme "Pelletier" ou "Peltier" dans divers documents du 17e siècle, mais se fixa à la Martinique sous la forme "Le Pelletier". (4) Gouyon Guillaume et Langellier Bellevue (1996), 73 et annexe. (5) Gouyon Guillaume et Langellier Bellevue (1996), 73 et annexes; Bruneau-Latouche et Cordiez (2002), 715; Hayot (1964), 197-198; Petitjean Roget et Bruneau-Latouche (2000), 605. (6) Bruneau-Latouche et Cordiez (2002), 715; Petitjean Roget et Bruneau-Latouche (2OOO), 605; Hayot (1964), 197-198; E Taillemite, Inventaire . . . colonies . . . série B (1959), 304. (7) Gouyon Guillaume et Langellier Bellevue (1996), 73; Bruneau-Latouche et Cordiez (2002), 715; Petitjean Roget et Bruneau-Latouche (2OOO), 605; Taillemite (1959), 304; E Taillemite, Inventaire . . . colonies . . . série C8A (1967), 138; Hayot (1964), 197-198. (Hayot indique, page 64, que sa nomination est du 3 mai 1684; il s'agit probablement de la date de sa réception au conseil.) (8) Gouyon Guillaume et Langellier Bellevue (1996), 72-73 et annexes; Petitjean Roget et Bruneau-Latouche (2000), 551, 605; Bruneau-Latouche et Cordiez (2002), 715. Avant la publication en 1996 par Madame Gouyon Guillaume et Monsieur Langellier Bellevue de l'acte de bapteme de Marie Jourdain on croyait qu'elle était née du second mariage de son père avec Marie Le Francois. On ignorait son premier mariage avec Catherine d'Arragon. Le souvenir de ce premier mariage existait encore au 18e siècle, lorsque Dominique Le Pelletier, arrière-petitfils de Catherine d'Arragon, ajouta à son nom celui d'Arragon. Richard Jourdain Dubois était un des principaux habitants de la Martinique au 17e siècle. Nous ignorons son origine. Peut-être était-il parent de Thomas Jourdain, capitaine en 1638 d'un navire marchand qui était sur le point de quitter le port de Honfleur pour un voyage aux Antilles. En 1660 Richard avait déjà deux domestiques blancs et 16 esclaves. En 1671 on estimait que sa sucrerie pouvait produire 160 OOO livres par an. Vers la meme époque il vendit certaines terres qu'il possédait à la Martinique, soit par acquisition, soit par concession de M Dyel de Vaudroque et de Mme Dyel du Parquet. Il était capitaine de milice à Case-Pilote, et siégea au conseil supérieur. Il semble etre mort en 1675. De son premier mariage avec Catherine d'Arragon nous ne connaissons qu'un enfant, Marie, la femme de Pierre Le Pelletier. De son second mariage avec Marie Le Francois il eut plusieurs enfants. Un des fils, Gabriel (1666-1735), capitaine de milice, obtint une charge de conseiller secrétaire du roi qu'il conserva jusqu'à sa mort; il ne semble pas avoir laissé une descendance masculine. Sources Jourdain; on trouvera des renseigments sur cette famille dans: J Petitjean Roget, Le Gaoulé (1966); Hayot (1964); E et R Bruneau-Latouche, Généalogie Bruneau-Latouche (1978); Petitjean Roget et Bruneau-Latouche (2OOO); C Fabre-Lejeune, Les secrétaires du roi (1986); E et R Bruneau-Latouche, Cinq siècles (1992). Voir aussi: Note de M Camus dans Généalogie et Histoire de la Caraibe (1997), 2072; C et P Bréard, Documents relatifs à la marine normande (1889), 194; Annuaire de la noblesse 1907, 313 et 1908, 292; Taillemite (1967), 238, 306, 346, 432, 563. Léonard d'Arragon et sa femme Jeanne Leclerc étaient propriétaires de terres à Poissy, près de Paris, dans la première moitié du 17e siècle. Leur fils Guillaume d'Arragon, archer de la connétablie et maréchaussée de France, épousa Julienne Paillard de qui il eut plusieurs enfants dont les représentants partagèrent en 1669 sa succession qui était relativement importante. Ces enfants étaient: le religieux Jean d'Arragon, alors frère aveugle de l'hopital des Quinze-Vingt; Jacques d'Arragon, parti depuis longtemps aux Amériques; défunte Marie d'Arragon, femme de Noel Duclos habitant de la Martinique (et mère de deux enfants, Jacques et Anne Duclos); et défunte Catherine d'Arragon, femme de Richard Jourdain Dubois (et mère d'une fille, Marie Jourdain). Source: Gouyon Guillaume et Langellier Bellevue (1996), 72-73. (9) Bruneau-Latouche et Cordiez (2OO2), 715; Petitjean Roget et Bruneau-Latouche (2OOO), 605; E Rufe de Lavison, Etudes historiques (1850), 437: A Dessalles, Histoire des Antilles V, 613. (10) Bruneau-Latouche et Cordiez (2002), 715; Petitjean Roget et Bruneau-Latouche (2OOO), 605; J Gérard, Notes dans CGHIA, cahier 68 (1999), 65-84: Magny (1845), 97-98. (11) Bruneau-Latouche et Cordiez (2002), 715-718; Petitjean Roget et Bruneau-Latouche (2OOO), 606; Hayot (1964), 88, 198-199; E et R Bruneau-Latouche, Sainte-Lucie (1989), 299. (12) Petitjean Roget et Bruneau-Latouche (2OOO), 605; Bruneau-Latouche et Cordiez (2002), 715. (13) Petitjean Roget et Bruneau-Latouche (2OOO), 606. (14) Rehistres paroissiaux de la Martinique; Registres paroissiaux de Sainte-Lucie; Petitjean Roget et Bruneau-Latouche (2000), 606; Bruneau-Latouche et Cordiez (2002), 715. (15) E Bruneau-Latouche, Après le tremblement de terre, dans CGHIA, cahier 38 (1991), 158. (16) Carte de l'île de Sainte-Lucie avant 1750. (17) Bruneau-Latouche (1989), 91, 181. (18) Bruneau-Latouche (1992), 449-450. (19) Petitjean Roget et Bmneau-Latouche (2000), 545, 606; Bruneau-Latouche et Cordiez (2002), 715; Bruneau-Latouche (1992), 449; Hayot (1964), 161-162. (20) Registres paroissiaux de la Martinique. (21) Bruneau-Latouche (1989), 91. (22) Bruneau-Latouche (1989), 181. (23) Registres de notariats de Sainte-Lucie. (24) Bruneau-Latouche (1989), 236, 267. (25) Bruneau-Latouche (1989), 235-236. (26) J B Thounens, Almanach des colonies . . . 1790, 54. (27) Lefort de Latour 1787. (28) Adresse des planteurs ... de Sainte-Lucie à M. de Damas . . . 1791. (29) Public Record Office (Londres), CO 253/2. (30) Bruneau-Latouche (1989), 269; A de Jaham, Tableau de la descendance de Jean-Baptiste Jaham, sieur de Verpré (c 1991). (31) Bruneau-Latouche (1989), 92. (32) Bruneau-Latouche (1989), 186; Lefort de Latour 1787. (33) Bruneau-Latouche (1989), 275. (34) Bruneau-Latouche (1989), 269, 275; A de Jaham (1991); Registres paroissiaux de Sainte-Lucie. (35) Bruneau-Latouche (1989), 275. (36) Registres de notariats de Sainte-Lucie. (37) Adresse des planteurs . . . 1791. (38) Registres paroissiaux de la Martinique. (39) Bruneau-Latouche (1989), 91, 267. (40) Bruneau-Latouche (1989), 237, 279; A de Jaham (1991). (41) Bruneau-Latouche (1989), 268; A de Jaham (1991). (42) Bruneau-Latouche (1989), 269, 281-282; A de Jaham (1991). (43) Bruneau-Latouche (1978), 85, 258; E et R Bruneau-Latouche, Généalogie Le Curieux (1990), 83; Petitjean Roget et Bruneau-Latouche (2000), 606. (44) Bruneau-Latouche (1989), 91. (45) Bruneau-Latouche (1989), 183. (46) Registres paroissiaux de Sainte-Lucie (cf Bruneau-Latouche (1989), 269). (47) Bruneau-Latouche (1989), 183; Registres paroissiaux de Sainte-Lucie. (48) Registres paroissiaux de Sainte-Lucie (cf Bruneau-Latouche (1989), 269, 276; Bruneau-Latouche (1978), 85, 258; Petitjean Roget et Bruneau-Latouche (2000), 606; A de Jaham (1991)). (49) Registres paroissiaux de Sainte-Lucie (cf Bruneau-Latouche (1989), 276; Bruneau-Latouche (1978), 85, 252; Bruneau-Latouche (1990), 30; Bruneau-Latouche (1992), 265). La mariée avait recu l'autorisation de Paul Prevost, son co-tuteur principal. (50) Bruneau-Latouche (1990), 22; Bruneau-Latouche (1992), 266; Bruneau-Latouche (1989), 276; Registres paroissiaux de Sainte-Lucie. (51) Annales des Antilles XIII (1966), 25; Registres paroissiaux de Sainte-Lucie. (52) Bruneau-Latouche (1992), 265; Bruneau-Latouche (1990), 30; A de Jaham (1991). (53) Bruneau-Latouche (1990), 76. (54) Public Record Office (Londres), CO 253/2. (55) Bruneau-Latouche (1990), 76; Bruneau-Latouche (1992), 264. La famille Lallemand descendait de Jean Lallemand, né vers 1642, maitre chirurgien à la Martinique. On trouvera une généalogie de cette famille dans Bruneau-Latouche (1990). (56) Bruneau-Latouche et Cordiez (2002), 838. g ^^1^^^ La v" d'"° Colo°184S-1856 "¦«¦-¦ "« c- -- ----.)• (59) Bruneau-Latouche (1989), 281. (60) Public Record Office (Londres), CO 253/6. (61) Accounts of Slave Compensation Claims, Ordered, by the House of Commons, to be Printed, 16 March 1838. (62) Bruneau-Latouche (1989), 186; Lefort de Latour 1787. (63) CO 253/6. (64) Accounts of Slave Compensation Qaims ... 16 March 1838. (65) Public Record Office (Londres), CO 253/7. (66) Public Record Office ... CO 253/7. (67) The Palladium (journal de Sainte-Lucie) IX n° 427. ADDITIONS A L'ARTICLE LE PEI LETTER Des memb/es de a famille Le Pelletier figurent dans plusieurs actes notariales dont Ies minutes existent encore. Ce qui suit est tiré des notes faites pal' Monsieur Philippe Cordiez en 2000. Ul. 2. Jean François Le Pelletier dn Vigneau vendit pour 3300 livres, ie 8 février 1785, one petite terre de 2,75 ca f res détachés de sen habitation à la Soufrière, au canton des Etangs, ll vendit pour 10000 livres, le 16 janvier 1786, 5 carrés détachés de cette habitation. Et il vendît (prix non spécifié), le 29 mars 1786, 0,5 carré détaché de cette habitation. Il parait qu'il avait acquis cette habitation Ie W avril 1781. III. 3. Doifïiivjqye Le Pelletier d'Arragon, âgé de 55 ans, domicilié à Choiseul, est mentionné comme étant beau-père d'Henriette Croizet, venve Ricard Rozau, dans nn acte du 7 juillet 1784. Par acte dn 18 février 1779 Dominique Le Pelletier d'Arragon et son épouse Marguerite Félicité Fleury vende ut une habitation à la Soufrière pour 78000 livres. Le 21 Biars 1785 ifs s'arrangent avec l'acheteur "pour le réglement du solde dû, n'ayant pas été réglé à cause d'un ouragan eo 1780 qui a détruit la plus grande partie des plantations". Par acte du 8 janvier 1780 Dominique vendit une terre de 14 carrés qui lut restait à la Soufrière. C'est peutêtre à la suite de ces ventes qu'il s'établit à Choiseul., où il avait one sucrerie de 43 carrés. Le 4 août 1784 Dominique et son frère Nicolas Le Pelletier Furcy reconnaissent devoir 12000 livres au négociant Alexander pour diverses fournitures et s'engagent à régler "dès le premier sucre et revenu qui sera fabriqué". ïIL 4. Pierre Louis Le Pelletier Dugand étmï en fait le fils aîné de Louis Alexandre (III). Par acte dn ler septembre 1769 ii vendit certains biens à son frère Nicolas Benoit Le VeUeîïeï Forcy; prix Î0G00 livres "à payer sous forme de rente viagère". L'avheteur n'ayant pas payé Ia rente, céda au vendeur, par acte du 17 octobre 1785, 15 esclaves évalués à 26125 livres ^montant de la rente et intérêts non payés", et la rente fut résiliée. (III. 10) Nicolas Benoit Le Pelletier Furcy était un des fils de Louis Alexandre Le Pelletier Dugand (III). U fit son son testament le 2 juillet 1784, faisant quelques modiques legs à deux de ses soeurs et un de ses freres, et nommant son frère aîné Pierre Louis Le Pelletier Dogaod légataire universel et exécuteur testamentaire. Le 24 juillet 1784 une terre de 11 carrés à la Soufrière, qud faisait autrefois partie de l'habitation de Nicolas, fot vendue par son nouveau propriétaire. A cefte époque Nicolas était fixé à Choiseul, où il avait one petite terre, et où il semble avoir travaillé sur la sucrerie de son frère Dominique Le Pelletier d'Arragon (voyez plus haut). Les membres de la famille Le Pelletier a Sainte Lucie donnent procuration, Ie 3 août 1784- à un de leurs cousins de la Martinique pour recevoir une somme de 1200 livres qiri leur est échue en tant qu'héritiers de feue demoiselle Madeleine Le Pelletier, habitant de Case-Pilote. Hs sont ainsi nommés: "Ixs Srs Pierre Louis Le Pelletier Brigant (Ia Souffriere), Dominique le Pelletier Darragon (Choiseul), Nicolas Le Pelletier Fursy (Choiseul), Jean François Le Pelletier Duvigneau (la Souffriere), Henri Gervais Laguillotiere (Choiseul), tuteur aux enfants mineurs de feu Sr Saisi Omer Le Pelletier (vivant, Choiseul), M [Duprey] de La Jauvelle, Ecuyer, corroné mary de Dlle Marie Rose Le Pelletier, M Jean Baptiste Dupré de La Janverie., Ecuyer (la Souffriere)- tuteur de ses enfants issus de son mariage avec feue DUe Marie Ursule he Pelletier, M François Herny Scbonherr, come mary de Dlle Marle Madeleine Le Pelletier, Dame Marie Joseph J ah am Beaupré (Ja Souffriere), épouse du Sr Paul Prevost, comme tutrice de ses enfants issus de son mariage avec fen Sr Jean Baptiste Le Pelletier St Remy, et le Sr Pierre Burin La Corbiniere (Choiseul), comme mary de Dlle Catherine Elisabeth Darenne, seule et unique fille issue du mariage de feu le Sr Darenne et de feue Dlle Elisabeth Le Pelletier". D'après les cartes de 1770/1771, 1784 et 1787, les terres possédées par des membres de U famille Le Pelletier à Sainte Lucie étaient: 1770/1771 Soufrière 1784 Soufrière Choiseul Soufrière Choiseul No 5 "Les Héritiers Le Pelletier" 7 "Le Sr Le Pelletier Duvigneau (aux droits de la dame Vve Gervais)" 12 î!Le Sr Le Pelletier St Remy" 22 "Le Sr L'Artigue (aux droits do Sr Le Pelletier Duvigneau)" 51 "Le Sr Le Pelletier Darragon (aux droits du Sr Si: Iours)" 52 "Héritiers Lepelletier St Remi" 30 "Lepelletier Flirey" 44 "Duvignesu" 49 "Vve Lepelletier" 51 "Lepelletier Darangon" 54 "Mineurs Lepelletier St Remy" 55 "Lepelletier Duvigneau" 17* "Lepelletier Furci" 22 "Duvigneau" 23 Belletier d'Arragon" 46 "Ve Pelletier" vo carres 35 33 60 53,5 33 café et cacao 8,75 café 38 sucre ••**s café et cacao 53 sucre 33 cafe et cacao 14 café et cacao 6 café et cacao 33 café et cacao 43 sucre '-»C /L-.J café et cacao