A partir de mes lectures je pense qu'effectivement il s'agit plutôt du percepteur que du précepteur.
Un percepteur perçoit, un précepteur inculque des préceptes: il instruit.
Le précepteur est généralement "privé", et non "public" sinon on a écrit "précepteur public de la commune de ..." ou "instituteur public" ,ou "précepteur de la jeunesse", le mot n'est jamais seul.
Dans les pays de langue d'oc,la plupart du temps on dit "régent" pour dire l'instituteur.
Dans les Landes de Gascogne et la Chalosse,c'est le village sous l'ancien régime qui choisit, élit (l'assemblée de "voisins" se réunit pour ce faire) le régent, il a un contrat , l'école ou plutôt la salle de classe se trouve souvent sous le porche de l'église, mais il y a des périodes où il n'y a pas de recrutement de maître d'école car il y a des périodes de pauvreté extrême (je parle bien des Landes...), ce sont les paysans qui payent ses gages collectivement.
En Ardèche il y a un peu moins d'analphabétisme que dans les Landes d'après mes recherches, à la Révolution, la conscription, les guerres font qu'une partie des hommes partent du pays, et il y a une baisse de l'instruction qui avait monté légèrement pendant la période des "Lumières" au cours du 18ème siècle.
L'Ardèche a mis en ligne énormément d'archives, vous pourrez trouver peut-être des contrats de régent en regardant les tables et les répertoire et les lire si les minutes sont en ligne. Il y a des notaires à Chassiers, à Largentière ... Une partie des registres est en ligne depuis le début 17ème siècle. Mais l'écriture est bien plus difficile à lire que votre document

!
Regardez aussi sur le site du fond Mazon (deux dossiers l'Encyclopédie et la Chronologie) , dans les AD: classé par ordre alphabétique il faut fouiller, c'est une mine de renseignement sur l'Ardèche, mais c'est très long à parcourir.
Cordialement
Dominique