"Aide à l'indexation des inventaires de Me Jean I Charles (1581 à 1596)"

[cdemaz]

https://www.geneanet.org/archives/registres/view/?idcollection=888237
Inventaires de Jean I Charles - AN ET-XVIII-201 (1581-1585)

[...]
124 JD
131 JD
134 B
140 Ch
147 Ch
171 B
244 Ch
246 Ch
250 Ch
256 Ch
265 B
271 Ch
278 Ch
332 JD
339 JD
345 Ch
351 Ch
374 Ch
384 Ch
410 JD
428 JD
445 Ch
453 Ch
457 B
478 JD
481 JD
485 Ch
490 Ch
495 Ch
503 CH
507
518
526
530
544

Bonjour à tous,

deux petits pour démarrer la journée :

[201–244] Le lundi 17 juin 1585. Inventaire après le décès de Elysée COURNALTEAU (?), courtier de chevaux. A la requête de Madeleine MORYEN, sa veuve, demeurant à Paris à la porte Saint-Victor, tant en son nom que comme mère et tutrice naturelle de Gabriel CONMALTEAU (?), âgé de 6 ans ou environ, leur fils mineur. Les biens étant en une chambre au second étage sur ladite porte Saint-Victor.

[201–246] Le mercredi 15 mai 1585. Inventaire après le décès de Pantaléon PILLAS, scieur d’ais à Paris. A la requête de Louise LEFEVRE, sa veuve demeurant sur les fossés d’entre la porte Saint-Marcel et la porte Saint-Jacques, en l’hôtel où est pour enseigne le Rat botté, tant en son nom que comme exécutrice du testament du défunt. Et en l’absence de Edmé PILLAS … et héritier dudit défunt.
(vue 249) cote 1 :s.d. – Contrat de mariage Pantaléon PILLAS x Louise LEFEVRE.

Nous n'avons pas l'habitude d'avoir ce genre d'oiseau botté

A plus tard
Christophe.

[jeanpaumelinon]

Bonjour Christophe
Oiseau ? Oiseau ra (re) alors !
Un Rat Botté, est-ce bien un rat dont on a coupé la queue ?

[bertrandg]

Quittons nos rares et néanmoins sympathiques rongeurs pour examiner des papiers heureusement (presque) intacts :

[201-171] 14 juin 1585 - Inventaire après le décès de défunt maître Bertrand MENYON, procureur en la Cour de parlement, à la requête de noble Christophe MENYON, son fils (et de Catherine VINCENT, sa première femme), avocat en la Cour de parlement, son exécuteur testamentaire et tuteur de Marie, âgée de 18 ans et Geneviève MENYON, âgée de 15 ans, ses soeurs, filles du second mariage du défunt avec feue Marguerite LEFER, sa dernière femme. En la présence desdites mineures et de maître Jacques BLONDET, aussi procureur en ladite Cour, à présent fiancé en sainte église avec ladite Marie MENYON. Aussi en la présence de honnête homme Pierre LEFER, bourgeois de Paris, oncle maternel et subrogé tuteur desdites mineures. Biens trouvés en une maison assise à Paris, rue des Noyers où le défunt est décédé il y a 8 à 9 mois et en autres maisons de ladite succession.
(vue 186) cote hhh : 21 février 1573 - sentence condamnant des consorts LEGOIX envers Pierre LEFER, ledit MENYON à cause de Marguerite LEFER sa femme, Pierre CHESNARD à cause de Geneviève LEFER sa femme au sujet de défunte Claude LEGOIX, femme en dernières noces de feu Jean LEFER.
(vue 196) cote GGGG : 29 août 1560 - partage entre Pierre, Marguerite et Geneviève LEFER, frère et soeurs, de la succession de défunts Jean LEFER et Jeanne PALNOU leur père et mère.

Des ventes, des obligations, baux, échanges, des liasses de plusieurs papiers décrites parfois sur plusieurs pages, quelques pages entièrement rayées, tout cela est bien indigeste... Je n'ai pas trouvé de contrat de mariage, peut-être qu'avec plus de patience, il y a encore quelques actes familiaux à dénicher dans ces 60 pages de titres.

Bonne journée

Bertrand

[cdemaz]

Bonsoir les amis,

une livraison :

[201–250] Le samedi 4 mai 1585. Inventaire après le décès de Simon MERLIN, menuisier à Paris. A la requête de Madeleine de CHERY, sa veuve demeurant rue des Ecouffles, paroisse Saint-Gervais, en la maison où est pour enseigne l’Image Saint-Gervais et Saint-Protais. A la conservation des droits de Martine MERLIN, fille mineure dudit défunt et d’elle.

[201–256] Le lundi 6 mai 1585. Inventaire après le décès de Jacques LEGRAS, tonnelier. A la requête de Marguerite CARBRIEN, sa veuve, demeurant à Paris rue Saint-Jacques, en l’hôtel de l’Image Sainte-Catherine, paroisse Saint-Benoît, où le défunt est décédé. Et en l’absence de Pierre LEBOSSU, bourgeois de Montereau-Fault-Yonne (77130), et Françoise LEGRAS, sa femme, qui est sœur dudit défunt.
(vue 262) cote 1 : 1572 – Succession après le décès de Pierre LEGRAS, bourgeois de Paris, à la requête de Marguerite PICHARD sa veuve, et Jacques LEGRAS, fils dudit défunt et d’elle.
(vue 263) cote 2 : 1576 – Marguerite PICHARD donation entre vifs à Jacques LEGRAS son fils de tous les héritages qui pouvaient lui appartenir par la succession dudit feu Simon LEGRAS son fils.

A plus tard
Christophe.

[jdp1]

Relevés plus que succinct :

[201 – 124] 14 décembre 1585 – Inventaire dressé après le décès de feus Étienne DE VAULX, marchand, décédé de la maladie contagieuse, et Jeanne CHARPENTIER, sa femme, demeurant ès faubourg Saint-Jacques, à la requête de Jean BECQUET, bourgeois de Paris, tuteur des enfants mineurs des défunts, et en la présence de Jean CHARPENTIER, marchand de vins demeurant rue des Sept-Voies, de Roland CHARPENTIER, libraire et relieur de livres à Paris, frères d’icelle défunte, et de Jean GUIGNARD, son beau-frère.

[201 – 131] 6 mai 1585 – Inventaire dressé après le décès de feu André GODEFFROY, voiturier par terre, à la requête de sa veuve Barbe L…, demeurant rue des Murs, dite rue d’Arras, paroisse Saint-Nicolas-du-Chardonnet.

Bonne soirée à tous.

[cdemaz]

Bien le bonjour

Je propose :

[201–271] Le samedi 6 avril 1585 – Inventaire après le décès de vénérable et discrète personne maître Jean CAVELLIER, chapelain en l’église de Paris. A la requête de noble homme maître Jean TANCHOU, conseiller du Roi et lieutenant criminel de robe courte au Châtelet prévôté et vicomté de Paris, au nom et comme exécuteur du testament du défunt. Et en la présence de Ursin AUBERT (signe AUBER), chapelier demeurant à Paris sur le pont aux Merisiniers (?), neveu du défunt, et de maître Jean CAVELLIER, prêtre aussi chapelain en l’église de Paris, au nom et comme procureur de Pierre CAVELLIER, laboureur demeurant à Manneville près de Pont-Audemer (27500). Lesdits AUBERT et Pierre CAVELLIER, habiles à hériter du défunt, et en l’absence de honorable homme Jean LETELLIER, marchand drapier bourgeois de Paris et de maître Nicolas LEFEBVRE, procureur au Châtelet de Paris, créanciers du défunt. Les biens étant en une chambre des appartenances d’une maison sise dans la cour de Saint-Julien-le-Pauvre, paroisse Saint-Séverin.

[201–278] Le mardi 22 janvier 1585 – Inventaire après le décès survenu le 20 janvier 1585, de honorable homme Christophe BONNET (ou BOUVET), marchand changeur, bourgeois de Paris. A la requête de honorables personnes maître Charles BONNET, commissaire et examinateur de par le Roi en son Châtelet de Paris, exécuteur du testament du défunt son frère, et en la présence de Jacqueline COLLOMBEL (ou plutôt COLLOMBET), veuve dudit défunt. A la requête de honorables personnes Pierre LEDOYEN, marchand bourgeois de Paris demeurant rue de la Cordonnerie, au nom et comme père, tuteur et légitime administrateur de Pierre et Catherine LEDOYEN, enfants mineurs de lui et de feue Madeleine BONNET jadis sa femme, qui était sœur du défunt. A la requête aussi de Simon de PYENNE, aussi marchand bourgeois de Paris et Marie BONNET sa femme, semblablement sœur du défunt. Et encore ledit Pierre LEDOYEN, comme tuteur et curateur de Jean Catherine et Marguerite LYMOZIN, enfants mineurs de feu Pierre LYMOZIN et de ladite défunte Madeleine BONNET. En la présence aussi de Jean JANNOT, marchand bourgeois de Paris au nom et comme tuteur et curateur de Catherine, Anne et Françoise TALLEVARE, enfants mineurs de défunts Lambert TALLEVARE et Philippe BONNET, qui était aussi sœur dudit défunt. Tous lesdits Charles BONNET, Marie BONNET et mineurs, habiles à se dire, porter et nommer héritiers du défuntChristophe BONNET. Les biens étant en une maison et ses appartenances, sise sur le pont aux changeurs, où le défunt serait décédé.
(vue 279) En la présence de honorable femme Jeanne THEBAULT (ou THIERAULT), veuve de honorable homme Gilbert BONNET, bourgeois de Paris, au nom et comme mère et tutrice naturelle de Jeanne et Jacqueline BONNET, enfants mineurs dudit Gilbert BONNET et d’elle, tous habiles à se dire, porter et nommer héritiers dudit défunt Christophe BONNET.
(vue 301) cote 1 : 1572 – Contrat de mariage Christophe BONNET x Jacqueline COLOMBEL (ou plutôt COLOMBET). Il est question du reliquat des comptes des tuitions des enfants tant du premier que du second lit des défunts maris de ladite future épouse, de l’exécution du testament de défunt Jean LECONTE et de défunt Jean VATELLET.
(vue 302) cote 2 : 1575 – Marc EMERY, marchand drapier chaussetier demeurant à Paris sur le pont Notre-Dame et Jeanne de SAINCT-DENIS son accordée, veuve de Christophe de BERCYERES et Jacqueline COLOMBEL ou COLOMBET, mère de ladite de SAINCT-DENYS, alors femme dudit BONNET. Ladite Jacqueline COLOMBEL, veuve en premières noces de Toussaint de SAINT-DENIS.
(vue 303) cote 3 : 1578 – Contrat de mariage appert (Christophe) BONNET et Jacqueline COLOMBEL, auparavant veuve en secondes noces de Jean VASTELLET (ou BASTELLET), stipulant pour Jeanne BASTELLET, fille mineure dudit défunt Jean BASTELLET et de ladite COLOMBEL d’une part, et Pierre MASSICQ/MASSIC, drapier chaussetier.
(vue 303) cote 4 : Contrat de mariage Christophe BERCYERES x Jeanne de SAINT-DENIS (non daté mais après 1572, ledit BONNET étant présent).
Nombreux actes à Chatou, Montesson, Carrières...

@ plus.
Christophe.

[cdemaz]

Bonjour à tous,

petit à petit la liste diminue :

[201–345] Le vendredi 20 janvier 1584 – Inventaire après le décès de honorable femme Marie GERMAIN, survenu depuis trois mois ou environ. A la requête de son mari, honorable homme Christophe TURGIS, bourgeois de Paris demeurant rue Neuve Saint-François, tant en son nom que comme exécuteur du testament de la défunte, sa femme séparée quand aux biens. Et à la requête aussi de honorable homme maître Jean LENORMANT, notaire au Châtelet de Paris, tuteur et curateur de Denis, âgé de 10 ans, Marthe, âgée de 8 ans, Jean, âgé de 7 ans, Guillaume, âgé de 3 ans, et Cécile TURGIS, âgée de 18 mois, le tout ou environ, tous enfants mineurs dudit TURGIS et de ladite défunte Marie GERMAIN. Les biens étant en l’hôtel où la défunte serait décédée, et où ledit TURGIS est demeurant, sis à Paris, dite rue (Neuve) Saint-François, où est pour enseigne la Ville de Venise.
(vue 350) cote 1 : 1574 – Sentence de séparation de biens d’entre lesdits TURGIS et GERMAIN.

[201–351] Le jeudi 6 juin 1585 – Inventaire après le décès de Cyret LE PYMÉ, marchand libraire, bourgeois de Paris. A la requête de Isabelle NORRY/NOURY, sa veuve, tant en son nom que comme tutrice et curatrice de Michel, âgé 5 ans ou environ, et Gabriel LE PYMÉ, âgé d’un an ou environ, leurs enfants mineurs. Et en la présence de Jacques GREZY (signe GREZYL), marchand gantier à Paris, subrogé tuteur desdits mineurs. A la requête aussi de honorable homme maître Jean CHARRON, marchand libraire, bourgeois de Paris, demeurant rue des Carmes, tuteur et curateur de Geneviève LE PYMÉ, fille mineure dudit défunt Cyret LE PYMÉ et de Jeanne LEPATRIARCHE, jadis sa première femme, et en la présence pareillement de Michel CHOUAN, marchand fripier, demeurant rue Traversière, subrogé tuteur de ladite mineure. Les biens étant en deux chambres des appartenances de la maison (Collège) de Cocqueret en l’Université de Paris, en l’une desquelles le défunt serait décédé.
(vue 356) cote 1 : s.d. (mais par déduction vers 1580) – Contrat de mariage Cyret LE PYMÉ x Isabeau NOURY.
(vue 357) cote 3 : 1579 – Inventaire après le décès de Jeanne PATRIARCHE, première femme dudit Cyret LE PYMÉ, marchand libraire demeurant au Collège de Cocqueret.
Suit la marchandise de livres.

A plus tard
Christophe.

[jdp1]

En résumé :

[201 – 332] 23 février 1585 – Inventaire dressé après le décès de défunt Eustache DOSSY, mercier au Palais, mari de Jeanne CARRON, à la requête de Thomas CHARPENTIER, tonnelier demeurant à Jouy-sous-Thelle (60240) près de Beauvais en Beauvaisis, en son nom, à cause de Mahiette DOSSY sa femme, sœur et habille à héritier du défunt, et en la présence de Jean BASCHELLOT, marchand orfèvre à Paris, demeurant rue de la Huchette, en l’hôtel où demeure ladite CARRON, à l’enseigne de la Corne-de-Cerf, de présent malade, tant pour l’imbécilité de son esprit, pour son grand âge, qui est de 80 ans et plus, que pour une nouvelle maladie de fièvre continue, survenue le dimanche précédent ; et aussi en la présence d’honorable sire Jacques MOREL, marchand bourgeois de Paris, demeurant place aux Veaux, ami du défunt et de sa veuve, avec lesquels il a demeuré avant son mariage, pendant 15 à 18 ans, 45 ans auparavant, et qui les a toujours fréquentés.

[201 – 339] 22 janvier 1585 – Inventaire dressé après le décès de feu Maurice HERSANT, teinturier, à la requête de sa veuve Marie BARAT, demeurant ès faubourg Saint-Marcel lès Paris, rue de Lourcine, à présent femme de Guillaume DESLANDES, marchand demeurant ès-dit faubourg, qui l’autorise.
(vue 342) cote 1 : 1584 – testament dudit défunt Maurice HERSANT.

Bonne soirée à tous.

[cdemaz]

Bon dimanche à chacun,

Quelques nouvelles de 1583 :

[201–374] Le vendredi 3 juin 1583 – Inventaire après le décès de Benoît THOMAS, revendeur de chapeaux à Paris, survenu depuis six semaines en ça. A la requête de Marie CHALLOIS, sa veuve demeurant en une maison faisant le coin des rues de la Bûcherie et du Fouarre, tant en son nom que comme tutrice et curatrice de Marie THOMAS, leur fille mineure. Et aussi à la requête de Euverte également cote 3) ASSELIN, racousteur de bas d’estame à Paris, demeurant rue du Port Saint-Bernard, en son nom à cause de Claude THOMAS sa femme, fille dudit défunt Benoît THOMAS et de feue Nicole DEGOUY, pareillement à la requête de Gillette BESCHET, veuve de Germain HUOT, cordonnier, demeurant à Paris, stipulant pour Jacques LANGLOIS son petit-fils, âgé de 23 ans ou environ, à ce présent, fils mineur de feu Nicolas LANGLOIS et Jeanne HUOT, qui était fille dudit HUOT et de ladite BESCHET. A la requête aussi de Jean MONOT, orfèvre demeurant rue de la Bûcherie, au nom et comme subrogé tuteur de Jean THOMAS, fils mineur desdits Benoît THOMAS et de ladite DEGOUY, jadis sa première femme. Et en la présence de Maurice CHALLOIS, cuisinier à Paris demeurant dite rue de la Bûcherie, oncle maternel et subrogé tuteur de ladite Marie THOMAS. Lesdits Nicole, Jean(sic) et Marie THOMAS, enfants et habiles à se dire héritiers chacun pour un tiers du défunt Benoît THOMAS.
(vue 381) cote 1 : 30 janvier (année non précisée, sans doute 1581) – Contrat de mariage Benoît THOMAS x Marie CHALLOIS. Et quittance de février 1581 à Pierre CHALLOIS, père de ladite Marie CHALLOIS.
(vue 382) cote 2 : 27 janvier 1581 – Inventaire après le décès de Nicole DE GOUYN, à la requête de son mari, Benoît THOMAS, tant en son nom que comme père et tuteur de Claude et Jean THOMAS, enfants mineurs de lui et de feue Nicole de GOUYN, jadis sa femme.
(vue 382) cote 4 : 1559 (1560 n.s.) – Contrat de mariage Nicolas LANGLOIS marchand mercier demeurant ès faubourgs de Paris, hors la porte Saint-Honoré et Jeanne HUAULT, alors veuve de Jean THOMAS.
(vue 383) cote 5 : 1573 – Ledit Benoît THOMAS, élu tuteur de Jacques LANGLOIS, fils mineur de défunt Nicolas LANGLOIS et de ladite HUAULT.
(vue 383) cote 6 : 1573 – Inventaire après le décès de Nicolas LANGLOIS, à la requête dudit Benoît THOMAS comme tuteur de Jacques LANGLOIS.

Je laisse les descendants de ces familles démêler les liens entre les protagonistes.
Merci Jean Paul.

[201–384] Le mercredi 1er juin 1583 – Inventaire après le décès de Claude BEUZEVILLE/BUZEVILLE, marchand mercier, bourgeois de Paris. A la requête de Marie DELAVAU, sa veuve demeurant sur le pont Notre-Dame, en l’hôtel où pend pour enseigne l’Arbre de Vie, tant en son nom que comme tutrice et curatrice de leurs enfants mineurs. Et encore à la requête de honorable homme Jean COURANT, dudit état (marchand mercier), demeurant en ladite maison, beau-frère dudit défunt, et son associé (association du 12 septembre 1564). Et en la présence de Marin NORRY, secrétaire de Monsieur, frère du Roi, beau-frère de ladite veuve, et subrogé (tuteur) desdits mineurs. Les biens étant en la maison de l’Arbre de Vie où le défunt est décédé, et en une maison au village de Nogent-sur-Marne.
(vue 399) cote 1 : 1563 – Contrat de mariage Claude BEUZEVILLE x Marie DELAVAU. Et quittance à Jeanne THIEBOURG.
(vue 400) cote 3 : 1583 – Testament dudit Claude BEUZEVILLE, qui donne 50 écus à sa sœur, Anne BEUZEVILLE.
(vue 401) cote 5 : 1569 – Vente par Jean BEUZEVILLE, fourbisseur et garnisseur d’épées demeurant à Montargis auxdits Claude BEUZEVILLE et Jean COURANT, d'une maison sise à Nogent-sur-Marne, à cause de la succession de ses père et mère. Laurence POMMEREAU, femme dudit Jean BEUZEVILLE ratifie la vente.
(vue 407) cote 23 : 1583 – Testament de feue honorable femme Jeanne NOURRY, alors femme de noble homme maître François de LA ROCHE, sieur de la Ménardière et procureur en parlement, qui donne aux enfants de Marie et Nicole DELAVAU, ses sœurs utérines, femmes desdits BEUZEVILLE et COURANT (ouf on apprend enfin le nom de la femme dudit COURANT!)
une rente de 16 écus deux tiers. Jeanne THIEBOURG, mère de la testatrice jouira de l’usufruit de la rente sa vie durant.

A bientôt
Christophe.

[jeanpaumelinon]

Bonjour Christophe,
dans le [201–374] je pense que le racousteur de bas se prénomme Euverte, Ca existe à cette époque, alors que Ennerte ne se rencontre dans aucune base de prénoms

[bertrandg]

Bonjour,

Le suivant de la liste :

[201-265] 16 avril 1585 - Inventaire après le décès de défunte Nicole CHEVILLON/CHENILLON, à la requête de Georges DE JOUCHERIE/JONCHERIE, son mari et exécuteur testamentaire, étalier boucher à Paris, rue de Versailles. Aussi à la requête de Pierre MOUGIN, passementier au faubourg Saint-Marcel de Paris et Guillemette DE JOUCHERIE, sa femme, de Pierre MERLIN, maître tissutier rubanier à Paris et Nicole DE JOUCHERIE, sa femme, lesdites Guillemette et Nicole, filles de ladite défunte.

Bonne journée

Bertrand

[jdp1]

En ces jours-là :

[201 – 410] 31 janvier 1583 – Inventaire dressé après le décès de feu honorable homme Me François MAUDUISON, procureur en la cour de parlement, à la requête de Me Philippe JOURNÉE, avocat en parlement, demeurant rue Gallande, paroisse Saint-Séverin, tuteur et curateur de François MAUDUISON, fils mineur du défunt et de feue Suzanne CHOMAT jadis sa femme, et en la présence d’honorable homme Me Jean HEMERY, procureur en ladite cour, subrogé tuteur ; à la requête aussi et présence d’honorable femme Marie LEROY, veuve de feu Nicolas MAUDUISON, avocat en ladite cour, aussi fils desdits défunts, en son nom et comme tutrice et curatrice de leurs enfants mineurs.
Les biens étant en une maison assise rue de l’Arbre-Sec, paroisse Saint-Germain-l'Auxerrois, et dans une maison à Suresnes.
(vue 416) cote 1 : 1548 – contrat de mariage entre lesdits François MAUDUISON et Suzanne CHOMAT.
(vue 422) cote 16 : 1544 – partage entre ledit défunt Me François MAUDUISON, Jean MAUDUISON, marchand, Marion MAUDUISON, femme de Guillaume COCHON, marchand, demeurant tous deux à Beaugency, de la succession de feu Jean MAUDUISON leur père, demeurant audit Beaugency, et de Catherine BARILLEAU sa femme, leurs père et mère.

[201 – 428] 4 février 1584 – Inventaire dressé après le décès de défunte honorable femme Andrée CHASSIER, veuve de feu Me Pierre DUBOYS, pédagogue en l’université de Paris, dont elle était exécutrice testamentaire, à la requête d’honorables personnes Pierre DUFRESNE, sergent à verge au Châtelet de Paris et Joseph RIGOLLET, argentier de Madame de la Bourdaizière, bourgeois de Paris, au nom et comme exécuteurs testamentaires de la défunte.
Les biens étant en un hôtel où les défunts demeuraient, assis rue Saint-Victor, appelé le Coq-d’Inde.
(vue 442) cote 1 : 1573 – contrat de mariage entre lesdits Pierre DUBOYS et Andrée CHASSIER.

Bonne soirée à tous.

[cdemaz]

Bonsoir,

quelques nouvelles :

[201–445] Le lundi 28 mai 1584. Inventaire après le décès survenu dès le vendredi 25 mai 1584, de Marguerite ALAVOYNE, auparavant veuve de Antoine ROZATY, laboureur demeurant à Gisors (?). A la requête de son mari en dernières noces, Jean LEBLANC, cuisinier demeurant à Paris, rue Saint-Etienne-des-Grès, en son nom, à la requête aussi de Antoine LEVACHER, maître joueur d’instruments à Paris, et de Marguerite ROZATY, sa femme à cause d’elle, et pareillement à la requête de Pierre LE CLERC, et de Jeanne LEBRUN sa femme, à cause d’elle, cousine de la défunte. Ladite Marguerite ROZATY, fille de la défunte, et ladite Jeanne LEBRUN, cousine, habiles à hériter de la défunte. Les biens étant en en deux chambres au premier étage d’une maison sise à Paris, dite rue Saint-Etienne-des-Grès.

[201–453] Le vendredi 18 mai 1584. Inventaire après le décès de Michelle LEDRU. A la requête de son mari, Jacques ANGEVIN, tailleur d’habits demeurant à Paris, rue Perdue, paroisse Saint-Etienne-du-Mont, tant en son nom que comme tuteur et curateur de Anne ANGEVIN, âgée de 7 mois ou environ, leur fille mineure, et en la présence de Jacques TOUZET, doreur sur fer, demeurant à Paris, rue Guérin-Boisseau, au nom et comme subrogé tuteur de ladite mineure. Les biens étant en en deux chambres joignantes d’une maison sise rue Perdue, joignant le jeu de paume.
(Vue 456) Il doit à Martine LEDRU, sœur de ladite défunte Michelle LEDRU la somme de 3 écus un tiers.

A demain
Christophe.

[cdemaz]

Bonjour à tous,

autour de Noël 1584, sans tambour ni papier :

[201–485] Le mercredi 19 décembre 1584. Inventaire après les décès de défunts Pierre LANGLOIX, maître chaudronnier à Paris et de feue Nicole VAILLANT, jadis sa femme. A la requête de Nicolas VAILLANT, laboureur demeurant à Auneuil (60390) près de Beauvais en Beauvaisis, au nom et comme tuteur et curateur des enfants mineurs des défunts. Et en la présence de honorable homme Jacques MOREL, marchand de vins, bourgeois de Paris, demeurant place aux Veaux, subrogé tuteur desdits mineurs.

La phrase : « enfants mineurs de défunts Pierre LANGLOIX et de feue Nicole VAILLANT jadis sa femme. » me fait penser qu’il s’agit de l’inventaire après le décès de Nicole VAILLANT, veuve de Pierre LANGLOIX, plutôt que de l’inventaire de Pierre LANGLOIX, veuf de Nicole VAILLANT. Le mot défunt faisant résonner en moi un décès ancien, alors que le mot feu se rapporterait à un décès plus récent, qu’en pensez-vous ?
En tout cas, dans le doute j'ai tourné la phrase "inventaire après les décès de ...".

[201–490] Le samedi 29 décembre 1584. Inventaire après le décès de Anne DUCHEMIN. A la requête de son mari, Charles DESRUES, marchand de chevaux demeurant à Paris, rue du Plâtre, en son nom comme ayant acquis les droits de Geor(ges) MARYS, aussi marchand de chevaux demeurant rue du Bon-Puits, et de Geneviève DESRUES sa femme, fille dudit Charles DESRUES et de feue Anne DUCHEMIN.

A plus tard
Christophe.

[bertrandg]

Bonjour Christophe,

Pour le 485, il est dit "après le décès et trépas desdits défunts Pierre...et Nicole...". Il est fort possible qu'en ces temps troublés, notamment d'épidémies, ils soient morts tous les deux en très peu de temps. En tout cas il semble bien s'agir de l'IAD des deux époux.

Bertrand