Je suis curieux... peut-être de trop?

[namnet]

Bonjour,
Pour ma part, mon objectif initial se limitait aux ascendants directs.
En remontant les siècles, notamment à partir du 17ème siècle, le besoin de saisir plus de données s'est fait ressentir pour continuer de pouvoir ajouter des générations (actes moins complets ou lacunaires). Ce travail ne fut pas inutile pour plusieurs raisons :
- on retombe régulièrement sur les mêmes ancêtres si on a la chance de remonter assez loin
- des individus saisis "au cas où" peuvent devenir un jour nos ancêtres ou permettre des recoupements
- ces données peuvent aider les autres généalogistes
Par ailleurs, j'ai pris l'habitude de saisir parfois des individus qui n'ont que peu de chance de m'être directement utiles mais qui pourront débloquer d'autres personnes, lors de saisies systématiques mais pas uniquement (a minima les actes concernant des individus venant de lieux éloignés, des actes étonnants ou originaux, mais aussi de temps en temps des actes prélevés au hasard...).
Se disperser me semble inévitable dans les recherches généalogiques pour le meilleur et pour le pire ; cela a été très formateur pour moi au début et est devenu un plaisir aujourd'hui.
Enfin, l'évidence des multiples cousinages de l'Humanité toute entière fait qu'aucun individu n'est tout à fait un étranger à son arbre...
Bonnes recherches !

[pasenvie1]

Moi je me limite en général aux ancêtres directs, je ne rajoute les autres enfants d'un couple seulement si ceux là ont un lien (par exemple présence lors d'un mariage, décès ou autres)

Sur certains j'essaye d'avoir le plus d'infos possibles quand j'ai accès aux infos comme les fiches militaires par exemple (très souvent assez fun de connaitre la taille d'un ancêtre, un problème médical ou la couleur de ses yeux). Parfois sur ces mêmes fiches on a des infos sur les lieux de résidences ou parfois la mention d'un passage en prison militaire.

[lbec1]

Merci pour vos retours. Amitiés.

Bonjour !

Je pense que vous êtes très empathique. Vous avez besoin de faire vivre "tout ce monde", non ?

Pour ma part, avec une branche en Aveyron, une branche en Savoie et une branche en Belgique, j'ai eu fort à faire, surtout en croisant un individu au destin peu commun. Par exemple, lorsque vous êtes française et que vous découvrez parmi tous vos ancêtres belges un ancêtre venu de Perpignan ! Un militaire, gradé, arrivé là par les hasards de la Guerre de succession d'Autriche.
Mon arbre est un arbre de la forêt amazonienne aux ramifications longue. Le charme de tout cela est de nous faire gamberger et de nous inciter à rechercher les contextes historiques. Il y a aussi des enseignements philosophiques à en retirer.
Non sans oublier aussi le charme de l'exploration des registres et des actes, découvrir des calligraphies sublimes
et les autres hideuses, apprendre à déchiffrer...
Il m'est arrivé de m'éloigner de mon arbre en étant sollicitée pour des recherches généalogiques par une amie ou de la famille par alliance. Là aussi, toujours de l'inattendu au détour d'une branche.

Bonne continuation !
L. Bec